Vertiges Végétaux
Dessins sur papiers 2024-2025
À l’encre de Chine ou au Carbon, l’arbre n’est plus capturé dans l’instant, mais reconstruit par la mémoire et la répétition du geste. Ces forêts graphiques s’étendent, se superposent, se resserrent dans un rythme presque musical, comme dans une partition visuelle, où le regard s’égare dans un réseau de formes à la fois familières et abstraites.
Le spectateur est invité à s’immerger dans ces espaces feuilletés, à la fois concrets et mentaux, où l’arbre devient signe, séquence, apparition. Loin d’un réalisme figuratif, Richard Dreesens convoque ici une mémoire sensorielle du végétal, comme une cartographie du sensible, où l’œil se perd et se retrouve à la fois.